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  • Photo du rédacteurChris Lecture

Astérix

Il y a un peu d'émotions, un peu de naïveté et surtout beaucoup d'amitié dans ces BD.


9 ¤ Astérix et les Normands

Un épisode vraiment sympa. Le jeune citadin qui vient s'endurcir à la campagne. Les barbares qui cherchent des réponses. Sans oublier le barde qui, pour une fois, est central, chantant haut et fort.


J'ai aimé les scènes de bagarre. Je ne suis pas adepte de la violence mais j'apprécie le goût du détail de ces passages qui garde une note d'humour jusque dans l'action.

*****

Correspond en partie au film Au service de sa majesté, pour la partie sur les Normands.

*****

“C'est en connaissant la peur que l'on devient courageux. Le vrai courage, c'est de savoir dominer sa peur !”


11 ¤ Le bouclier arverne

Une vraie petite aventure ! Au détour d'un voyage touristique, nos amis finissent par chercher à devancer César. Leurs péripéties se mêlent à de drôles de rencontres. Suivre la piste du bouclier avec eux a été très agréable. C’est toujours un plaisir de prendre le temps de détailler les illustrations.



12 ¤ Astérix aux jeux olympiques

Cet album a su s'amuser même si je suis embêtée par le moyen employé pour la victoire d'Astérix.

J'ai bien aimé les accentuations pour démarquer les grecs (profils mis en avant, paroles écrites différemment). L'écart entre les grecs menant la vie dure à leurs sportifs spartiates et le petit gaulois qui vient plus ou moins les mains dans les poches est finalement assez amusant.

Un bon moment mais pas mon aventure préférée.



16 ¤ Astérix chez les Helvètes

Une lecture légère, pleine d'humour et de solidarité. Cet épisode est typique des aventures d’Astérix dont je me souvenais. La part aventure qui m'a manqué dans certains albums est bien là. J’ai apprécié la découverte d’une nouvelle culture. Le graphisme est toujours aussi plaisant. Je me suis laissée embarquer autant par le coup de crayon que par l’intrigue.



17 ¤ Le domaine des Dieux

Pas vraiment d'aventure dans cet épisode. J'ai aimé les Romains tournant en bourrique, le jeu des revendications sociales, etc. La différence de niveau de vie, la confrontation de deux cultures, etc. Des sujets plutôt bien amenés sous le prisme de l'humour.


Par contre, j'ai un peu tiqué sur les esclaves quittant les romains. En effet, ils me semblent être un clin d'œil aux pirates rencontrés dans d'autres épisodes. Or difficile de croire qu'après avoir œuvré pour leur liberté, les gaulois s’amuseraient à les couler systématiquement, non ?



18 ¤ Les lauriers de César

Ce n'est pas une aventure comme je l'entends mais j'ai aimé suivre leurs péripéties. Sans compter que les sujets latents (tels que les histoires de famille, l'achat “aveugle” à un vendeur renommé, etc.) ont su me plaire. Mention spéciale au mot de fin sur la consommation d'alcool à modérer. Une fois encore, le graphisme a su parfaitement accompagner ma lecture.


19 ¤ Le devin

Un épisode sur la crédulité. Une fois encore Astérix incarne le bon sens, ici avec son scepticisme. Il est vrai qu'il est tellement agréable de s'entendre parler d'un avenir radieux qu'il est facile de se laisser avoir mais notre ami n'est pas dupe. 


Si j'ai apprécié que le romain est un retour de bâton suite à sa duplicité, j'aurais apprécié que le devin ait une fin davantage à la hauteur de son comportement.



23 ¤ Obélix et compagnie

Quand un romain se met en tête de remplacer le système de troc des gaulois par une économie capitaliste, le tout pour soumettre l'irréductible village… mais c'est sans compter sur ce cher Astérix 😉


Un album franchement sympa. Jai retrouvé ce célèbre village et ses habitants avec un réel plaisir. Une histoire amusante (et un poil instructive) accompagnée d'illustrations agréables. J'aime les tons comme le coup de crayon.


Une belle satire du capitalisme.



22 ¤ La grande traversée

Une aventure sympathique par laquelle je me suis laissée porter. La rencontre avec les Indiens puis avec les Vikings est amusante. Astérix et Obélix nous montrent avec humour qu'on ne peut pas s'inventer marin ou pêcheur ni même interprète. La façon dont ils se présentent aux autres peuples n'est pas banale mais illustre bien les gaulois, avec auto-dérision.



25 ¤ Le grand fossé

A mon sens, moins humoristique et davantage de mise en place. Un Roméo et Juliette à la gauloise, ce que j'avais plus ou moins déjà deviné à la couverture.

Diviser pour mieux régner, ou pas. Discorde, amour, complot, trahison, frères d'armes, une histoire riche. Entre combats et entraide, la camaraderie gauloise n'est jamais loin.


 

(re)Lecture 04/2024

Dargaud - 48 pages / album

René Goscinny et Albert Uderzo

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