Moi, Ligia, sirène

Un ouvrage qui m'a beaucoup plu, autant pour le mythe proposé que pour tout ce qu’il m’aura appris.

"De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités" nous répète Spiderman. Pourtant, les Dieux grecs sont parmi les entités les plus irresponsables que l'on puisse citer. Ces deux sœurs et leurs victimes sont des dommages collatéraux. Être au mauvais endroit au mauvais moment.

Une fois encore, un mythe qui a de quoi faire réfléchir à propos de nos croyances et de notre société. Que ce soit dans la mythologie ou dans la vie, voir sa vie basculer selon le bon vouloir d’une tierce personne simplement parce qu’on était à portée de son courroux c’est inconcevable. Et pourtant…

En intro, je faisais part de mon plaisir lié à de nouvelles connaissances. La plus marquante étant la découverte que, dans la mythologie grecque, les sirènes étaient non pas des femmes poissons mais des femmes oiseaux. Je l’ignorais.

Je suis d’autant plus ravie d’avoir plongé dans ce récit car j’ai également appris que Perséphone avait un autre nom avant de devenir Reine des Enfers. J’avais croisé ce prénom dans des mythes voisins mais n’avais jamais fait le lien.

D’autre part, si je savais que sa mère, Déméter, avait pété une durite, j'ignorais qu'elle s'en était prise directement à des innocentes. J’avais connaissance de ses actions ayant amené a rythmé la vie de la femme d’Hadès sur les semestres. Toutefois, j’ignorais la conséquence plus immédiate de l’acte du Roi des Enfers. Je prends d’autant plus conscience de la portée du mythe des sirènes découvert ici.

J’ignore si mon avis retranscrit les étoiles que j’ai dans les yeux quand je parle de ce livre, de cette collection. Toutefois, j’espère qu’il vous donnera envie, à minima, de vous faire votre propre avis.

Amis amateurs de mythologie, n’hésitez plus ; vos yeux pétilleront autant que les miens après cette lecture.

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Lecture 10/2025

Moi, Ligia, Sirène

Sylvie Baussier

Scrineo

96 pages