H, mort ou vif

Ce roman est tout simplement merveilleux.

Esmée et Mercenaire sont formidables. Son intelligence factuelle à lui associée à son intelligence émotionnelle à elle les rendent tellement complémentaires. Sans parler de la tendresse qui les lie. Leurs alliés tout comme les antagonistes sont captivants de complexité. Ainsi, on passe un temps fou à se demander s’ils sont avec ou contre eux.

Ils évoluent dans un univers intéressant. A priori, celui-ci est déjà le théâtre de diverses aventures dans les autres sagas de l’auteure. J’ai aimé plonger dans ce moment particulier dans une monarchie, tout en découvrant qu’un territoire voisin avait opté pour la démocratie. Ce monde est riche en peuples, en différences, en croyances. De quoi vouloir aller faire un tour chez les voisins après avoir tourné les dernières pages des événements de Bergerac.

L'intrigue, au goût de course contre la montre dans un labyrinthe de complots, est fascinante. Le final est palpitant et la conclusion n'a pas d'égal. Ouvrir ce roman c’est prendre un ticket pour des montagnes russes. Nous menant de rebondissements en révélations, ce récit haletant est si bien rythmé que les pages défilent quasiment d’elles-mêmes.

Une plume que je découvre. J’ai d’abord été surprise par des passages plus nébuleux, notamment dans les pensées de Guirec, voire parfois de Mercenaire lui-même. Ensuite, j’en ai compris l’intérêt et je n’en ai apprécié ma lecture que d’autant plus. J’aime assez son style. Finement mis en valeur par la mise en page des petits poèmes parsemant le livre. Une fois la lecture terminée, j’ai posé un regard différent sur la couverture ; elle prenait tout son sens et, pour moi, c’est la cerise sur le gâteau.

Que vous ayez déjà fait connaissance avec Esmée et Mercenaire ou que, comme moi, vous les découvrez ici, je vous recommande de vous laissez porter par leurs aventures.

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Lecture 11/025

H, mort ou vif

Pascale Quiviger

Editions du Rouergue

640 pages