La saga d'Auren, tome 2 : Glint - Raven Kennedy

Je crois que je n’ai pas tout à fait les mots pour décrire mon ressenti après cette lecture. Je pense que ce tome m’a remuée parce qu’à l’instar d’Auren, il faut que je réapprenne à me battre pour moi-même. Un certain nombre de phrases qui lui ont été dites ont trouvé un écho en moi.

J’ai jubilé à chaque fois que mes intuitions se sont révélées les bonnes, autant pour le plaisir d’avoir raison que celui ressenti dans la façon de le découvrir. Les rebondissements, s’ils sont parfois attendus, ne sont jamais tout à fait tels que je les avais imaginés. Ils sont profonds et marquants.

J’ai adoré le suspense mais aussi l’évolution de Auren, comprendre combien son côté soumis était nécessaire dans le premier tome pour nourrir celui-ci (son vécu le justifiait déjà mais la marge de progression que cela lui offre est magnifique). Je ne m’attendais pas à découvrir de nouveaux personnages et à m’y attacher bien plus qu’à tous ceux croisés dans le premier tome mais j’en suis heureuse. Je crois que pour moi, les personnages de cette saga sont l’un de ses points forts.

Rip… Ah Rip… à l'instant où il s’est adressé à Auren dans le précédent tome, je l’ai adoré.

La Reine Melina semble se croire au-dessus de Midas, mieux que lui, mais dans le fond, je trouve qu’elle lui ressemble. Au début, elle m’amusait jusqu’à ce que ses agissements me fassent grimacer. Le bon côté de la chose ? (clin d'œil au “tic” d’Auren) Sa rencontre sur le chemin du retour promet de nourrir une nouvelle intrigue prometteuse.

Midas est fidèle à lui-même et se révèle un peu plus. Je pensais être déçue de ne pas avoir davantage de pages sur ce qui se passe de son côté mais le final m’a suffi. Ce dernier est époustouflant. Il montre qui le Roi d’Or est vraiment.

Je suis impatiente de retrouver cet univers et ses personnages dans la suite. J’ai également hâte d’en découvrir davantage sur les intrigues qui ont tissé leur toile dans ces diverses cours, recouvrant ce monde d’un voile de mystère.

Un vrai plaisir de lecture !

J’ai la sensation que la saga est +/- une métaphore en elle-même. Sortons de nos cages dorées (nos vies rangées, métro boulot dodo) et vivons nos vies rêvées même si ça fait peur, même mal parfois. ça reste mieux que de rester enfermé dans un semblant de vie.

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Hugo Roman - 400 pages