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  • Photo du rédacteurChris Lecture

Les ambassadeurs - La révélation - Benoît Broyard - Editions Jungle - Illustré par Laurent Richard

La nature a des droits. C’est la pensée qui me vient en terminant cette lecture. Travaillant dans une ALEC - Agence Locale de l’Energie et du Climat, je suis sensibilisée à l’écologie. Ainsi, cette histoire m’a vraiment parlé ; d’autant plus qu’elle prend place dans ma région, la Bretagne. Je la trouve accessible, même si elle ne pourra pas convaincre les plus sceptiques.


La transition me semble un peu facile par rapport à notre réalité. Mais j'apprécie les questions que cela soulève. La menace de super-pouvoirs peut-elle vraiment faire bouger les politiques ? Réveiller les humains ? Répéter le schéma - transformer des enfants en mutants qui serviront d'ambassadeurs - dans divers coins de la planète peut-il la sauver ? On est sur un roman graphique qui amène à réfléchir, en douceur, avec des personnages attachants.


Il m’a parfois été difficile de “raccrocher les wagons”, notamment dans l’introduction. Par exemple, Malika, qui est la première à apparaître, m’est sortie de la tête ; quand elle est réapparue j'ai buggé. De même avec Alex dont l’intégration à l’histoire m’a semblé bizarre. D’autres parts, les multiples ellipses m’ont perturbées. Des bulles "plus tard", "un peu après" m'auraient aidées.

En une image, une case, tout bascule. Le manque d'explication sur comment, pourquoi ne me gêne pas. Par contre, l'absence de signe indiquant qu'il se passe quelque chose me perturbe un peu, d'autant plus que la première transformée ne semble pas perturbée. Elle agit comme si de rien n’était. Ensuite, les autres ont une vraie réaction.


J'ai aimé découvrir les enfants et leur environnement. On fait un saut chez chacun une première fois avant d'y revenir ensuite. Si ça ne saute pas aux yeux, on peut identifier les enfants après leur transformation par l'ordre d'apparition qui est le même qu'au début de l'histoire. Malika, Tom, les jumeaux (Valentine et Hugo) puis Alex.

Le discours des animaux peut paraître dur mais il est toutefois réaliste. Ce que j’ai apprécié. Ils parlent d’un tournant qui, s’il n’est pas pris, représenterait le point de non retour ; ce qui est d’actualité.


Côté graphisme, j’adore. Les couleurs ne sont pas agressives. Les illustrations rendent bien compte du non verbal, ce qui n’est pas toujours le cas je trouve. J’ai également aimé les citations d'œuvres classiques et le lien avec les cinq éléments qui, cette fois, ne sont pas tout à fait ceux que l’on connaît. A vous de les découvrir !

 

Service presse reçu dans le cadre d’une Masse Critique - Collaboration ponctuelle non rémunérée, outre le livre reçu - Mon avis reste entièrement libre.

 

Lecture : 06/2023 - Broché - 121 pages


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